Trois éducateurs du LFC reçoivent les Palmes académiques
Début octobre, Cyn Koukos, professeure d'anglais au secondaire, Pascal Léon, directeur du primaire, et Béatrice Mazoyer, professeure des écoles au primaire, ont chacun reçu le titre de Chevalier de l’Ordre des Palmes académiques, une distinction prestigieuse émanant du ministère de l’Éducation nationale en reconnaissance et remerciement pour leurs nombreuses années de service, leur passion pour l'enseignement et leur impact sur la vie de nos élèves…bref leurs contributions déterminantes à l'éducation française. Le Consul général de France à Chicago, Yannick Tagand, a officié la cérémonie, et a conclu que leurs élèves étaient chanceux d’avoir des professeurs aussi extraordinaires formant nos futurs ambassadeurs à être d’excellents partenaires d’avenir.
Parlez-nous un peu plus de vous.
Cyn Koukos
Cyn Koukos : Je suis née et j'ai grandi dans une banlieue du comté de Cook. Depuis toute petite, j'aime l'école et je souhaitais devenir enseignante, infirmière ou vétérinaire. L'enseignement l'a emporté. Je suis titulaire d'une maîtrise de l’université Northern Illinois et ai trois masters. Après avoir enseigné pendant plus de dix-huit ans en Californie, j'ai participé en 1993-94 à un échange Fulbright à Trysil, en Norvège, ce dont je suis très fière. Les années passées au Lycée ont filé à toute allure et je suis heureuse d'avoir eu l'occasion de travailler dans cette école depuis sa création en 1995.
Pascal Léon : Je suis arrivé au LFC en 2016, après être passé par le Calvados où j'ai fait l'École Normale, l'Algérie pour mon service militaire en coopération, Los Angeles pendant 10 ans et la Seine-Saint-Denis pendant 15 ans. Je suis féru de cinéma en tous genres, joueur de basket, de volley-ball et de tennis, jusqu'à ce que mes genoux me disent "ça suffit" et enfin grand amateur de voyages, de sudoku et de jeux de logique.
Béatrice Mazoyer : J'aime lire, voyager, jardiner, chanter, passer du temps en famille et entre amis, cuisiner et déguster de bons plats. J'ai toujours aimé apprendre les langues étrangères. Je parle ainsi anglais, allemand et espagnol en plus de ma langue maternelle, le français. En dehors de la France et des USA, j'ai vécu en Allemagne et en Écosse. J'adore la littérature de jeunesse et aime partager mes livres préférés avec mes enfants, mes élèves et mes collègues. J'aime enseigner aux USA car cela m'a permis d'étendre mon horizon pédagogique influençant ainsi ma pratique de classe. J'adore les chats et en ai trois à la maison.
Pourquoi le LFC est-il la bonne école pour vous ?
Pascal Léon
Cyn Koukos : Depuis la promesse que j'ai faite à la toute première directrice du Lycée, j'ai essayé de donner à mes élèves du secondaire, en particulier à mes collégiens une éducation solide et de qualité qui les expose aux exigences des cours dispensés dans les meilleures universités de l'État de l'Illinois. Rien de moins !
Pascal Léon : Le LFC m'apporte ce dont tout éducateur rêve : tout d'abord, travailler au sein d'une équipe d'enseignants motivés, bienveillants, autour de projets stimulants pour les élèves. Bénéficier du soutien permanent d'une administration toujours vouée à améliorer des conditions de travail déjà excellentes, pour les élèves comme les adultes. Enfin, voir ce travail reconnu et apprécié, à la fois par ceux avec qui on l'exerce et la communauté du LFC.
Béatrice Mazoyer : Le LFC a été la bonne école pour nous car nous sommes une famille franco-américaine. Mon mari, américain, parle couramment le français. Ainsi, nous avons pu communiquer aisément avec nos familles respectives. Il était donc primordial pour nous que nos enfants soient eux aussi bilingues. Le LFC a procuré à nos enfants le contexte scolaire nécessaire leur permettant de maîtriser les deux langues à l'oral comme à l'écrit. Une sorte de validation de notre projet familial. Nous sommes ravis de voir que notre fils met ses compétences linguistiques à profit pour la société pour laquelle il travaille en se rendant à Paris en voyage d'affaires. Quant à notre fille, étudiante à UCSB, elle travaille dans le département de français de l'université.
Racontez-nous une anecdote qui surprendra la plupart de nos lecteurs.
Béatrice Mazoyer
Cyn Koukos : Je ne parle pas grec parce que mes parents, qui étaient des Américains d'origine grecque de première génération, voulaient que je m'intègre à la culture américaine et qu'on ne se moque pas de moi pour des raisons d’accent ou de différences culturelles. Ils ne voulaient pas que mon frère ou moi-même subissions les moqueries qu'ils ont endurées lorsqu'ils grandissaient avec des parents immigrés et des frères et sœurs plus âgés. Il est donc agréable de voir les élèves du Lycée se sentir à l'aise pour passer d'une langue à l'autre sans que personne ne les critique. Et cela me contrarie quand certains collègues disent que l'on parle trop anglais dans les couloirs. Les élèves doivent se sentir libres de parler n'importe laquelle de nos langues dans les couloirs de notre école, mais en classe, ils doivent parler uniquement la langue de l'instructeur.
Pascal Léon : J'ai fêté Noël à l'Élysée.
Béatrice Mazoyer : J'ai grandi dans les Alpes, à Annecy puis près de Chamonix en Haute-Savoie. Comme tout enfant résidant dans cette magnifique région, j'ai beaucoup pratiqué le ski. Je suis d'ailleurs devenue monitrice de ski pour jeunes enfants. Je ne peux malheureusement plus pratiquer ce sport aujourd'hui... plus assez de suspensions, ni d'amortisseurs pour absorber les chocs !